Selection of the prime minister: labor unions urge Macron to “listen to the outcome of the ballots”

La réaction des syndicats à la lettre d’Emmanuel Macron

La lettre d’Emmanuel Macron aux Français était censée s’inscrire dans une volonté d’« apaisement ». Elle semble avoir produit l’effet inverse chez plusieurs syndicats. Dans le courrier qu’il a envoyé, mercredi 10 juillet, à l’ensemble de la population par le biais de la presse régionale, le chef de l’Etat considère que « personne ne l’a emporté » à l’issue des élections législatives anticipées, car les « blocs ou coalitions » qui ressortent du scrutin « sont tous minoritaires».

Réactions à l’appel en faveur d’une alliance

Une analyse qui l’amène à plaider en faveur de l’émergence d’une alliance agrégeant son propre camp – Ensemble –, ainsi que des forces modérées à droite et à gauche. Les responsables d’organisations de salariés déplorent que le locataire de l’Elysée soit dans une forme de déni, qui risque de passer par pertes et profits les attentes du monde du travail.

La colère des syndicalistes face au message de Macron

Le message du président de la République a un objectif clair : dire non à un gouvernement composé uniquement du Nouveau Front populaire (NFP), alors que ce cartel de partis de gauche tente, depuis plusieurs jours, de constituer un attelage issu de ses rangs en se prévalant du fait qu’il est arrivé en tête, le 7 juillet, avec 182 sièges à l’Assemblée nationale.

Syndicats en ordre de bataille pour mettre la pression

L’attitude de M. Macron déclenche la colère de syndicalistes, en particulier à la CGT, qui avait appelé à voter en faveur du NFP. « Il faut qu’il entende le résultat des urnes », a lancé la secrétaire générale de la confédération, Sophie Binet, sur LCI, jeudi matin.

Appels des syndicats à la mobilisation

A ses yeux, le chef de l’Etat « doit nommer le premier ministre qui sera proposé » par les formations de gauche. Sinon, « il risque, encore une fois, de plonger le pays dans le chaos », s’est-elle alarmée. Dès à présent, plusieurs composantes de la CGT se placent en ordre de bataille pour mettre la pression sur le locataire de l’Elysée.


Comments

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *