The Amiens MetEx Factory officially acquired by oil giant Avril

Renforcement de l’usine Metabolic Explorer par le groupe Avril

Les salariés de l’usine Metabolic Explorer (MetEx) à Amiens ont salué « un grand jour » pour cette dernière et la sauvegarde de leur emploi. La justice a en effet validé, vendredi 12 juillet, la reprise de l’usine, détenue jusqu’ici par le biochimiste, par le groupe agroalimentaire Avril. Ce rachat pérennise ainsi le seul site d’Europe à produire un acide aminé essentiel pour la production de l’alimentation des animaux d’élevage. La décision du tribunal de commerce de Paris concerne cette usine de la Somme, ainsi qu’une partie des activités commerciales et de recherche de MetEx, et permettra le maintien de 315 emplois au total, a fait savoir le groupe Avril dans un communiqué.

Réactions positives suite à la reprise

La reprise prendra effet le 16 juillet. « C’est un grand jour, qu’on attend depuis un certain temps. Après plusieurs mois d’incertitude, on va pouvoir tourner la page et regarder vers le futur. On va pouvoir redémarrer les lignes de production à 100 %, a réagi auprès de l’Agence France-Presse (AFP) Samir Benyahya, représentant de la CFDT, le syndicat majoritaire chez MetEx. Le ministre délégué chargé de l’industrie, Roland Lescure, s’est dit lui aussi « très heureux de la conclusion d’un processus qui a duré de long mois ».

Projet industriel pour la préservation de l’emploi

Connu pour ses marques d’huile Lesieur et Puget, mais aussi présent dans les agrocarburants et l’alimentation des animaux d’élevage, le groupe Avril porte un projet industriel, avec le soutien de la région Hauts-de-France et d’Amiens Métropole, qui « permet de préserver le tissu industriel national et de maintenir en Europe une production essentielle à la souveraineté des filières animales françaises et européennes ».

Impact économique et perspectives de développement

L’usine d’Amiens était confrontée depuis plusieurs mois à un environnement économique difficile. Ses coûts de production avaient augmenté en raison de l’envol des prix des matières premières, notamment le sucre, qui représentait 50 % du coût de production de la lysine. La réintroduction de la lysine dans l’alimentation du bétail permet de réduire le recours au soja importé au profit de protéines végétales locales (colza, tournesol…), offrant ainsi des perspectives de développement durable pour l’entreprise et le secteur.


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