Étude révélant la présence de métaux dans les tampons
Une récente étude de l’Université de Berkeley en Californie a mis en lumière la présence de plus de seize métaux dans les tampons, y compris dans ceux fabriqués à partir de coton bio. Ces métaux toxiques comprennent de l’arsenic, du cadmium, du chrome, du zinc et du plomb. La présence de plomb dans tous les tampons analysés est particulièrement préoccupante, selon les chercheurs.
Effets sur la santé et risques associés
L’épidémiologiste à l’origine de l’étude souligne que l’exposition au plomb peut avoir des effets nocifs sur la santé, notamment sur le système neurologique. D’autres métaux toxiques présents dans les tampons peuvent accroître le risque de cancer, de diabète et de problèmes d’infertilité en endommageant divers organes tels que le foie, les reins et le système cardiovasculaire.
Recommandations et réglementations
Il est conseillé de limiter le port de tampons ou de coupes menstruelles à six heures consécutives pour éviter tout risque, y compris celui du syndrome du choc toxique. En Europe, les protections intimes ne sont pas considérées comme des dispositifs médicaux, mais aux États-Unis, leur commercialisation est réglementée depuis les années 1970.
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