La flamme olympique à Paris
Des grands panneaux « Entrez en jeux » tapissent la tribune du centre sportif Louis-Lumière, dans le 20ᵉ arrondissement de Paris. Les couleurs officielles des Jeux olympiques 2024 parent la Baignade, le nom que prend le stade de ce quartier populaire de l’est de la capitale une fois transformé, chaque été, en aire de loisirs avec structures gonflables et piscine. Peu de personnes savent, ce lundi 15 juillet, que la flamme olympique passera dans quelques heures, à quelques centaines de mètres de là, de l’autre côté de la ligne de tram, porte de Bagnolet.
Le relais de la flamme
Après avoir visité les monuments emblématiques de la ville, dimanche, la torche olympique a parcouru, ce lundi, ses quartiers, des plus chics aux plus populaires. En début de matinée, l’humoriste Jamel Debouzze a traversé Barbès, symbole des JO en mains. Quelques heures plus tard, le convoi passait par le mythique court central Philippe-Chatrier du stade de Roland-Garros, dans le cossu 16e arrondissement.
Perceptions des jeunes
Dans les tribunes, une vingtaine d’élèves du collège La Rose blanche ont été invités par la Ville de Paris pour découvrir « des lieux qu’ils n’ont pas l’habitude de côtoyer ». Certains jeunes comme Sarra et Abdoulaye, bien que positivement surpris par les améliorations, considèrent les Jeux olympiques comme un événement hors de portée en raison des coûts associés à y assister.
Accessibilité des Jeux
Les organisateurs de Paris 2024 ont promis d’« ouvrir grand les Jeux » à tous les publics, mais la billetterie a du mal à se départir de l’image d’un événement réservé aux plus riches. Les habitants du 20e arrondissement, l’un des quartiers les plus pauvres de Paris, ont entendu parler des JO mais peu envisagent d’y participer malgré la disponibilité de billets à prix raisonnable.
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