La XVIIe législature de la Ve République française
Face à une configuration inédite, une séquence décisive s’ouvre au Palais-Bourbon avec le début de la XVIIe législature de la Ve République française. Cette étape est marquée par l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale, dans un hémicycle sans majorité claire. Les 577 députés nouvellement élus participent à un scrutin organisé sous l’égide du “bureau d’âge”, avec la possibilité de trois tours de vote en cas d’absence de majorité absolue.
Les Prétendants au Perchoir
Le Monde dresse un état des lieux des prétendants au perchoir, portés par les différents groupes ou coalitions. Yaël Braun-Pivet, candidate du camp présidentiel, brigue un nouveau mandat malgré les critiques reçues. Naïma Moutchou, fidèle d’Édouard Philippe, se présente pour le compte du groupe Horizons. Le député centriste Charles de Courson, connu pour son expérience législative, se porte également candidat. La secrétaire générale des Républicains (LR), figure de l’opposition, annonce sa candidature à la présidence de l’Assemblée.
Les Candidatures de la Gauche
Les partis de gauche du Nouveau Front populaire se dirigent vers une candidature unique au perchoir, sans nom avancé pour le moment. Les “insoumis” ont mis Mathilde Panot et Eric Coquerel en lice, tandis que les autres groupes du NFP défendent les candidatures de leurs présidents respectifs : Boris Vallaud, Cyrielle Châtelain, André Chassaigne.
Le Bloc d’Extrême Droite
Le Rassemblement national et ses alliés forment le plus grand groupe de députés dans l’Hémicycle. Marine Le Pen a désigné Sébastien Chenu comme candidat au perchoir. Le bloc d’extrême droite jouera un rôle décisif en tant qu’arbitre lors de l’élection, avec la possibilité de maintenir ou retirer leur candidat dès le deuxième tour.
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