In Bangladesh, protests prohibited in Dhaka, opposition leader arrested

Interdiction des manifestations à Dacca après des troubles meurtriers

Après plusieurs jours de troubles meurtriers entre forces de l’ordre et étudiants dans tout le pays, les autorités du Bangladesh ont interdit, vendredi 19 juillet, toute nouvelle manifestation à Dacca, la capitale. Elles ont également annoncé avoir arrêté l’un des principaux dirigeants de l’opposition. Au fil de la semaine, les manifestations, qui ont commencé au début de juillet pour exiger la fin d’un système de quotas pour les embauches dans la fonction publique, ont dégénéré en heurts violents, faisant trente-neuf morts, dont trente-deux jeudi.

Violences et affrontements dans les rues de Dacca

Vendredi à l’aube, les rues animées de Dacca étaient désertes mais portaient les stigmates des violences : bâtiments gouvernementaux incendiés la veille, véhicules brûlés, briques jetées sur les routes… Internet restait coupé. Dans la matinée, de nouvelles confrontations ont éclaté dans la capitale. Des centaines d’étudiants ont bloqué des routes dans le quartier commercial huppé Banani, a constaté un correspondant de l’Agence France-Presse (AFP).

Répression policière et conséquences des affrontements

Plus de sept cents personnes ont été blessées jeudi au cours de violents heurts entre la police et les manifestants, dont cent quatre policiers et trente journalistes. Les manifestations visent à obtenir la fin des quotas d’embauche dans la fonction publique qui réservent plus de la moitié des postes à des groupes spécifiques. Les étudiants exigent un recrutement fondé sur le mérite, estimant que le système actuel favorise certains groupes.

Durcissement de la position des autorités

Les autorités ont ordonné la fermeture des écoles et des universités pour une durée indéterminée en raison de la détérioration de la situation. Les manifestants remettent en question le leadership de la première ministre Sheikh Hasina, l’accusant de s’accrocher au pouvoir par la force. Internet reste coupé dans le pays, entravant les communications et les efforts pour documenter les violations des droits humains.

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