In the National Assembly, eleven parliamentary coalitions, a milestone in the Fifth Republic

Réorganisation des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale

Avec onze groupes parlementaires officiellement constitués depuis jeudi 18 juillet au soir, l’Assemblée nationale bat un record qui ne datait que des deux précédentes législatures (dix groupes).

Composition variée des groupes

Le plus important, et c’est là aussi une première, est le groupe Rassemblement national (RN), qui rassemble 126 députés. C’est 38 de plus qu’avant la dissolution de l’Assemblée, le 9 juin.

Équilibre interne à la gauche

Le premier bloc est bien celui du Nouveau Front populaire (NFP), fort de 193 députés, soit 42 de plus qu’avant la dissolution. Il s’agit d’une nette progression, mais c’est surtout l’équilibre interne à la gauche qui a changé.

Évolution des socialistes

Les socialistes font un bond en passant de 31 à 66 députés, sans toutefois prendre la première place à gauche. Boris Vallaud, député des Landes, rempile à leur tête.

Progression des groupes écologistes

Le groupe écologiste progresse également, passant de 21 sièges à la dissolution à 38.

Changements au sein du groupe Gauche démocrate et républicaine

Le groupe Gauche démocrate et républicaine passe de 22 à 17 sièges. Il souffre du recul des communistes.

Principaux groupes à l’Assemblée

L’ex-majorité se retrouve réduite à 166 députés. Le principal groupe est celui de Renaissance qui devient Ensemble pour la république (EPR) et compte 99 élus.


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