Auxiliaires de sécurité pour les Jeux Olympiques
Aux côtés des forces de sécurité intérieures (police, gendarmerie, etc.), les militaires constituent l’autre gros bataillon des effectifs destinés à assurer la sécurité des Jeux olympiques et paralympiques (JOP). Avec plus de 10 000 soldats mobilisés rien qu’en Ile-de-France, et jusqu’à 18 000 à l’échelle nationale, la contribution des armées représente un effort particulièrement important.
Rôles et missions distincts
Les deux tiers des régiments de combat de l’armée de terre sont engagés dans les JOP. C’est une mobilisation inédite. La répartition des rôles a toutefois été clairement établie, et c’est avant tout dans un rôle de défense dit « au large » que les soldats français sont assignés. Alors que policiers et gendarmes vont devoir gérer le cœur du dispositif de sécurité des Jeux, les armées ont essentiellement pour mission d’assurer la sécurité aérienne, la lutte antidrone et toutes les patrouilles à pied dans des périmètres plus élargis.
Renforcement de l’opération Sentinelle
La contribution des armées passe en grande partie par le renforcement de l’opération « Sentinelle », assurée par l’armée de terre le reste de l’année. Les soldats réquisitionnés sont engagés pour au moins trois mois, contre deux habituellement.
Adaptations et ajustements
Les émeutes en Nouvelle-Calédonie à partir de la mi-mai ont bousculé le planning des policiers, gendarmes et militaires. Une partie des forces engagées n’est pas rentrée en métropole, contraignant le préfet de police à revoir à la baisse le dispositif initialement prévu pour les JOP. L’ajustement du dispositif de sécurité a donné lieu à des arbitrages entre Paris et le reste de la France, avec notamment la mobilisation de gendarmes réservistes pour assurer des missions de surveillance et de sécurité dans les zones touristiques.
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