Les défis du Nouveau Front Populaire
Pour les électeurs de gauche, le Nouveau Front populaire (NFP) est facile à aimer, mais difficile à comprendre. Le risque étant qu’à force de faire preuve de son incapacité à s’accorder sur une candidature commune à Matignon, ils finissent par le détester.
Les négociations en cours
Vendredi 19 juillet au matin, quelques heures après la réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale face au communiste André Chassaigne, on est allé retrouver l’un des négociateurs de l’alliance de la gauche, à Paris, près de la butte Montmartre, dans une quiétude qui contrastait avec l’effervescence de la veille, pour qu’il nous explique tout, et dans l’ordre.
L’incertitude persistante
David Cormand, député écologiste européen et ancien patron des Ecologistes, a participé à des négociations certes secrètes, mais surtout stériles jusqu’ici, le NFP ne parvenant toujours pas à s’entendre sur ce fameux nom pour occuper le poste de premier ministre.
Les obstacles à surmonter
Plus aucune négociation collégiale n’est menée dans un cadre formel, depuis que La France insoumise (LFI) a décidé, unilatéralement, de suspendre les négociations sur le nom du premier ministre, le 15 juillet, afin de se focaliser sur la recherche d’une candidature commune pour la présidence de l’Assemblée.
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