Trop de questions sans réponse
Plusieurs associations antinucléaires ont saisi la justice pour contester le « démarrage précipité » du réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR de Flamanville. Elles ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat contre la décision de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) autorisant la mise en service de l’EPR, ainsi qu’une plainte contre X à Cherbourg et Paris pour faire la lumière sur les irrégularités constatées. Greenpeace et France Nature Environnement Normandie se sont associées à ces actions.
Inquiétudes quant à la mise en service de l’EPR
Les associations alertent sur une mise en service hâtive de l’EPR de Flamanville, soulignant des questionnements sans réponse. L’autorisation de mise en service de l’EPR a été accordée avec douze ans de retard, suscitant des critiques quant à la pression des délais et l’évitement des conséquences juridiques d’un report supplémentaire.
Problèmes de fraude et de contrefaçon
L’ASN a signalé en 2023 des fraudes avérées dans la filière nucléaire, incluant des problèmes de contrefaçon, de falsifications et de suspicions de fraude. Une plainte des associations a été déposée pour usage de faux et défauts de surveillance, liés à des entreprises fournissant des matériels pour le réacteur EPR de Flamanville. Des investigations ont été demandées à EDF sur ces risques d’irrégularités dans la chaîne d’approvisionnement.
Conclusion
Les associations poursuivent leur vigilance concernant la sûreté du réacteur EPR de Flamanville et interpellent sur la transparence et la légalité de la mise en service dans ce contexte de soupçons de fraudes.
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