Alpes françaises décrochent les Jeux olympiques d’hiver 2030
Après plusieurs semaines d’imbroglio politique, les Alpes françaises ont décroché, mercredi 24 juillet, l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030 « sous conditions », faute d’avoir fourni les engagements financiers demandés par le Comité international olympique (CIO) en raison de la situation politique en France. La dissolution surprise de l’Assemblée nationale est venue perturber le dossier et l’absence de majorité claire issue des législatives n’a rien arrangé : faute de gouvernement de plein exercice, la France n’a pas pu fournir deux documents exigés à la mi-juin par l’organisation olympique.
Implications du manque d’engagements financiers
Il s’agit avant tout de la garantie de livraison des Jeux, qui relève des compétences gouvernementales – et non de celles du président de la République – et doit donc être matérialisée par la signature du premier ministre, avant d’être votée par le Parlement lors de la loi de finances.
Les conditions imposées par le CIO
Selon la couleur politique du futur exécutif, quel sera son degré de soutien aux JO ? « Sans garantie confirmée, il ne peut y avoir de vote inconditionnel. Donc, comme le gouvernement français ne peut pas nous donner cette garantie pour des raisons constitutionnelles, nous allons attacher des conditions au vote », avait prévenu Thomas Bach, le président du CIO, mardi.
Engagements de la France envers les Jeux
Peu avant le vote, Emmanuel Macron a tenu à rassurer le CIO. « Je confirme mon engagement et mon engagement total et l’engagement total de la nation française », a-t-il dit en anglais, ajoutant qu’il allait « demander au prochain premier ministre non seulement d’inclure cette garantie mais aussi de promulguer une loi olympique ».
Réactions politiques et écologistes
Aucun leader socialiste, écologiste ou LFI ne s’est pourtant prononcé au sujet de 2030 et dans les deux régions concernées, Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, la gauche a émis des réserves aussi bien sur l’impact environnemental que sur l’absence de concertation.
Leave a Reply