JO 2024: Joel Embiid’s Olympic debut met with booing as the new center for Team USA basketball

Le choc des points de vue

Tout est affaire de point de vue. LeBron James a adoré ses premiers pas sur le parquet de la salle Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq (Nord). « Une atmosphère phénoménale. » Le vétéran du basket américain, 39 ans, pourtant rodé aux grands événements, a même ressenti « des papillons dans le ventre » quand a retenti l’hymne américain avant la rencontre remportée par les Etats-Unis face à la Serbie, dimanche 28 juillet (110-84).

Les réactions contrastées

Son coéquipier Joel Embiid, lui, a beaucoup moins apprécié les lieux et l’ambiance, tout sauf bienveillante à son égard. Une bronca a envahi les travées dès que le speaker a prononcé son nom. Puis des huées ont accompagné chacune de ses prises de balle, chacun de ses shoots.

Les raisons derrière la décision

Son choix de représenter les États-Unis repose sur des raisons personnelles faciles à comprendre. Né à Yaoundé, au Cameroun, au sein d’une famille très versée dans le sport (son père a été capitaine de l’équipe nationale de handball), il a tâté du foot et du volley avant de saisir la balle orange, de briller dans ce sport et de s’installer aux États-Unis à l’âge de 16 ans.

Un volet politique

Mais sa décision a également un volet politique, que le joueur a révélé au New York Times, samedi 20 juillet. Emmanuel Macron l’a appelé à l’automne 2023 pour tenter de le convaincre de rejoindre la sélection tricolore. « Une conversation agréable », selon le joueur. Il en a profité pour aborder le terrain diplomatique et justifier sa préférence américaine.


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