La fin du conte de fées au Stade de France
Il fallait bien que le conte de fées du Stade de France olympique prenne fin un jour. Mais les 66 000 spectateurs de l’enceinte dyonisienne, lundi 29 juillet, y auraient bien goûté juste un soir de plus. Sur la pelouse qui a vu, deux jours plus tôt, le sacre de leurs homologues masculins, l’équipe de France féminine de rugby à VII est tombée de haut, éliminée de « son » tournoi olympique par le Canada en quart de finale (14-19).
Les espoirs déçus des Bleues
On avait presque oublié que l’arène de Saint-Denis a aussi souvent été le théâtre de désillusions pour le rugby tricolore. Les mines étaient tristes et les larmes apparentes quand les Françaises sont rentrées aux vestiaires. Médaillées d’argent à Tokyo, les coéquipières d’Anne-Cécile Ciofani aspiraient, à domicile, à briser l’« anomalie statistique » d’une équipe habituée aux places d’honneur mais n’ayant jamais remporté un tournoi.
La défaite face au Canada
Après une phase de groupes en toute maîtrise – trois larges victoires –, les Bleues pouvaient pourtant se projeter. Opposées à une équipe qu’elles connaissent par cœur, ses joueuses avaient l’avantage sur le papier. Face à ces Canadiennes que la capitaine du soir décrivait comme « ennuyeuses à jouer », les Françaises devaient « bien défendre et être capable de mettre le bazar, car ces équipes très structurées ont toujours du mal avec les prises d’initiatives, à contre-culture pour elles ».
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