Lieu secret, photos interdites
Quelque part au Cap, en Afrique du Sud, d’immenses serres abritent des milliers de pièces à conviction. Entre les murs vitrés de ces entrepôts, ni pistolet ni couteau ensanglanté, mais des plantes, souvent petites, parfois minuscules. Sur leurs pots sont agrafées des étiquettes blanches en plastique. Elles comportent un numéro faisant référence à une affaire judiciaire. Des centaines sont en cours. Car toutes ces plantes ont été illégalement récoltées avant d’être saisies par la police.
Recrudescence du trafic illégal de plantes en Afrique du Sud
Plus de 1,1 million de plantes ont été saisies en Afrique du Sud depuis 2019, selon les estimations de l’Institut sud-africain de la biodiversité (Sanbi). Les saisies ont considérablement augmenté ces dernières années, alimentées en partie par les impacts de la pandémie de Covid-19 sur les modes opératoires des trafiquants.
Conséquences écologiques inquiétantes
Le braconnage des plantes entraîne la disparition d’écosystèmes fragiles, mettant en péril la biodiversité locale. Les conséquences ne se limitent pas uniquement à la perte des plantes elles-mêmes, mais affectent également les petits insectes qui en dépendent.
Actions pour lutter contre le trafic
Les autorités sud-africaines, en collaboration avec des organisations environnementales, mènent des opérations pour démanteler les réseaux de trafic de plantes. Des mesures de surveillance, de contrôle et même l’utilisation de chiens renifleurs sont déployées pour endiguer ce commerce illicite.
Transparence et responsabilité dans le commerce des plantes
Il est crucial que les acteurs du marché des plantes, y compris les revendeurs en ligne, agissent de manière responsable pour limiter le trafic illégal. La transparence sur l’origine des plantes et le respect des réglementations sont essentiels pour préserver la biodiversité et lutter contre le braconnage.
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