Le Bangladesh va interdire le Jamaat-e-Islami et le Shibir
Le Bangladesh va interdire le plus grand parti islamiste du pays, le Jamaat-e-Islami, et sa branche étudiante, le Shibir, à la suite des troubles meurtriers survenus ce mois-ci dans tout le pays, a déclaré à la presse, mardi 30 juillet, le ministre des transports, Obaidul Quader.
Les manifestations et les affrontements
Les manifestations d’étudiants contre les quotas d’emplois dans la fonction publique ont fait au moins 205 morts depuis le début du mois, dont plusieurs policiers. Ces affrontements comptent parmi les plus meurtriers depuis l’arrivée au pouvoir il y a quinze ans de la première ministre, Sheikh Hasina.
Les réactions internationales
Mardi, le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a dénoncé “l’usage excessif de la force” contre les manifestants et exprimé sa “profonde préoccupation”. Des associations de défenseurs des droits de l’homme et l’ONU ont également critiqué un usage excessif de la force.
La contestation et les arrestations
La contestation a commencé après la réintroduction en juin d’un système réservant à certains candidats plus de la moitié des emplois de la fonction publique, dont près d’un tiers aux descendants d’anciens combattants de la guerre d’indépendance du Bangladesh. Plus de 10 000 personnes ont été arrêtées depuis le début des violences.
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