Procès des accusés liés au M23 à Kinshasa
La peine de mort a été requise, lundi 29 juillet, contre 25 des 26 accusés (dont 21 en fuite) jugés par une cour militaire à Kinshasa pour leur participation à la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23).
Accusations et plaidoiries
Vingt ans de prison ont été requis par le ministère public contre le 26e prévenu. Les plaidoiries de la défense sont prévues mardi après-midi.
Contexte et antécédents
Le M23 est une rébellion majoritairement tutsi qui, soutenue par le Rwanda, s’est emparée depuis fin 2021 de larges pans de territoire de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Déclarations des accusés et implications politiques
Certains des accusés ont reconnu et revendiqué leur appartenance à l’Alliance Fleuve Congo (AFC), incluant le M23. Des convictions politiques et des motivations de justice ont été évoquées lors du procès.
Controverses entourant le moratoire sur la peine de mort
Sur fond d’avancée de la rébellion, Kinshasa a décidé en mars de lever un moratoire sur l’exécution de la peine de mort, provoquant des critiques de la part des organisations de défense des droits humains.

Réactions et implications nationales et internationales
La condamnation des accusés et les décisions prises autour des peines de mort ont suscité des réactions variées tant au niveau national qu’international, soulignant les enjeux politiques et sociaux liés à ce procès.
Leave a Reply