La chute de l’équipe de France de handball
Qu’arrive-t-il à l’équipe de France masculine de handball ? Irrésistible et intraitable, en janvier, lors du dernier Euro, gagné avec autorité, la sélection dirigée par Guillaume Gille est méconnaissable, six mois plus tard. Deux lourdes défaites en deux matchs – l’une contre de coriaces Danois (29-37), l’autre face à des Norvégiens à peine plus tendres (22-27), lundi 29 juillet – ont renvoyé, au public parisien, l’image d’une formation désorientée, à côté de ses baskets.
Les défis du groupe
Plus rien de ce qui faisait jusque-là la force de ce groupe, composé de gros shooters et de forts caractères, ne fonctionne. Tout ce qui semblait parfaitement huilé, hier, paraît aujourd’hui rouillé. Fébriles en défense, statiques en attaque, laborieux dans le jeu rapide, prévisibles devant la zone adverse, les Bleus bafouillent leur handball.
Le diagnostic des joueurs
La confiance est atteinte, a diagnostiqué, lundi soir, le vieux grognard de l’équipe, Nikola Karabatic, 40 ans, en revenant sur le nombre très inhabituel de ballons perdus et de tirs ratés au cours de la première mi-temps contre les Norvégiens. « On leur a donné des ballons pour se faire battre, a joliment formulé celui qui préférerait prendre sa retraite, à la fin du tournoi olympique, sur une note positive que sur une déconfiture.
Les enjeux pour le futur
Infructueuse, sa stratégie à plusieurs bandes est aujourd’hui rattrapée par une réalité purement comptable : pour espérer disputer les quarts de finale, le 7 août, à Lille, les Bleus doivent glaner suffisamment de points contre leurs trois prochains adversaires – l’Egypte (le 31 juillet), l’Argentine (le 2 août) et la Hongrie (le 4 août).
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