Le bruit autour de la polémique
Beaucoup de bruit pour rien. Ce sentiment peut dominer devant la polémique suscitée par la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, polémique censée se dégonfler comme une baudruche depuis les explications apportées par Thomas Jolly et la référence au Festin des dieux de l’Olympe citée par des internautes.
Les justifications et les réactions
L’explication est d’autant plus plausible à vrai dire que, tel un palimpseste, La Cène de Léonard de Vinci apparaît en filigrane dans le tableau de Jan Harmensz van Bijlert à la notoriété duquel on ne fera pas injure en disant qu’il sort grand gagnant de cette agitation médiatique. Il est à craindre toutefois que cette justification éclairante, mais en partie contredite par de premières déclarations des acteurs concernés, n’éteigne pas la suspicion sur les réseaux sociaux.
Les dimensions du débat
Le comité organisateur comme le concepteur assurent n’avoir jamais voulu provoquer, Philippe Katerine en appelle à la vertu de pardon s’il a pu offenser. La vivacité de la réaction internationale semble les avoir surpris. Elle s’explique pourtant si l’on replace le débat à la croisée de plusieurs dimensions propices à ce type d’emballement. Au premier chef se retrouve l’aptitude d’une frange du monde catholique à s’approprier la dénonciation du blasphème.
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