Sandra Laugier, philosopher: “The Olympic Games’ opening ceremony is a third aesthetic round of the elections”

La célébration de la diversité

L’événement politique et moral de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024 a suscité l’indignation de l’extrême droite, mais a également mis en valeur une alliance entre diversité et républicanisme. La scène emblématique mettant en vedette Aya Nakamura et ses danseuses, accompagnées par la garde républicaine, a symbolisé un respect mutuel et une revendication d’égalité culturelle.

Un mélange d’artistes et de styles

La cérémonie a été largement appréciée par la population française en mettant en avant des figures telles que Jamel Debbouze, Zinédine Zidane, Marie-José Pérec et Teddy Riner, issus de l’immigration ou des outre-mer. Elle a inclus un éventail d’artistes et de genres musicaux allant du disco à l’électro, en passant par le metal et le hip-hop, illustrant ainsi la diversité des industries culturelles et créatives françaises.

Une nouvelle vision esthétique

La cérémonie a transgressé les normes conventionnelles en invitant des athlètes des Jeux paralympiques, un centenaire en fauteuil roulant et en présentant des performances comme l’interprétation en « chansigne » du tube disco Supernature. Elle a souligné l’importance de célébrer les formes culturelles alternatives devenues populaires et « classiques », contribuant ainsi à enrichir la culture nationale.


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