A dysfunctional national assembly emerges from the brief post-dissolution session

Installation de la nouvelle Assemblée nationale

Après la dissolution, les députés avaient sur le papier quinze jours pour démarrer leurs travaux, jusqu’au 1er août. Mais ils n’ont pas siégé plus de trois jours : les 18, 19 et 20 juillet, pour l’installation stricto sensu de la nouvelle Assemblée nationale issue des législatives des 30 juin et 7 juillet.

Enjeux et alliances politiques

Sur le tableau de bord institutionnel du pays, les voyants sont globalement à l’orange. « Je dirai même que les voyants sont majoritairement rouges. Je ne vois pas ce qu’il peut sortir de cette législature », constate Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à Paris-II. Elue avec 13 voix d’avance sur André Chassaigne (Parti communiste français, Puy-de-Dôme), candidat du NFP, Yaël Braun-Pivet a profité à plein des 17 voix des ministres députés.

Élections et équilibre des pouvoirs

Le 18 juillet, la réélection de Yaël Braun-Pivet au perchoir a été acquise grâce à un accord de répartition de certains postes-clés de l’Assemblée nationale entre les macronistes et la droite, unis dans un front anti-Nouveau Front populaire (NFP). Les 213 voix des groupes de l’ex-majorité et de LR dominent sur le papier les 193 du NFP.

Élection du reste du bureau de l’Assemblée

Lors de l’élection du reste du bureau de l’Assemblée (vice-présidents, questeurs, secrétaires), le Rassemblement national (RN) n’a décroché aucun poste, en raison d’une stratégie erratique, et la gauche a obtenu une majorité surprise avec douze postes sur vingt-deux. Une alliance de circonstance entre la gauche et le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) a permis à la gauche d’outrepasser l’alliance à droite.

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