Au minimum treize décès lors des protestations au Nigeria, d’après Amnesty International

Violences lors des manifestations au Nigeria

Au moins treize personnes ont perdu la vie lors des récentes manifestations au Nigeria en raison de la mauvaise gouvernance et de la hausse des coûts de la vie. Amnesty International accuse les forces de l’ordre d’avoir tué des manifestants pacifiques dénonçant la grande pauvreté. Les affrontements ont eu lieu dans diverses villes du pays, dont Suleja, Maiduguri, et Kaduna.

Des manifestations en réponse à la crise économique

Le Nigeria fait face à une grave crise économique suite aux réformes du président Bola Ahmed Tinubu. L’inflation dépasse les 40% et le prix de l’essence a triplé, provoquant des difficultés pour de nombreux habitants. Les protestataires, regroupés sous le hashtag #EndbadGovernanceinNigeria, réclament un retour en arrière sur certaines réformes et une action pour mettre fin à la souffrance et à la famine.

Situation sécuritaire tendue et confrontation avec les forces de l’ordre

Une nouvelle journée de mobilisation s’est déroulée sous haute sécurité, avec des couvre-feux dans plusieurs États. Les forces de l’ordre ont réagi de manière musclée à certains rassemblements, utilisant des gaz lacrymogènes et placant les unités en alerte maximale.

Continuité des manifestations malgré les avertissements

Malgré les conseils du gouvernement et les mesures de sécurités mises en place, les manifestants ont promis de poursuivre leur mouvement de révolte contre la mauvaise gouvernance. Ce mouvement de protestation rappelle celui d’octobre 2020 qui avait conduit à la dissolution d’une unité de police accusée d’abus, mais avait également engendré des violences et des décès.

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