Ping-pong at the 2024 Olympics: Through the Sharp Gaze of Félix Lebrun

Les yeux, une arme redoutable

Comme son frère Alexis l’avant-veille, Félix Lebrun a fondu en larmes, vendredi 2 août, après sa lourde défaite 4-0 (11-8, 11-6, 11-7, 11-5) face au Chinois Fan Zhendong en demi-finale du tournoi olympique. Prostré sur une chaise, comme s’il avait été mis au coin, le numéro un français n’a pu empêcher ses yeux d’enfant de pleurer, lui qui n’atteindra sa majorité qu’en septembre.

La précieuse rétine de lynx

Foyer de l’activité lacrymale, les yeux sont sans doute l’arme la plus redoutable de Félix Lebrun. Davantage que son revers explosif. Vision centrale, vision périphérique, acuité : sa rétine de lynx lui sera précieuse, dimanche 4 août, dans le match qui l’opposera au Brésilien Hugo Calderano pour la médaille de bronze.

Le pongiste de demain

Tout pongiste de haut niveau le sait : sans vue acérée, point de riposte millimétrée. La petitesse de la balle (4 cm de diamètre), la vitesse à laquelle celle-ci sort de la raquette sur une attaque (100 km/h), la largeur de la table (152,5 cm) obligent à déployer des réflexes neuro-visuels plus développés que chez le commun des mortels. Derrière ses lunettes de lycéen studieux, Félix Lebrun incarne l’archétype du joueur de demain, aussi fort techniquement que rapide visuellement.

Les qualités proprioceptives de Félix Lebrun

Tout petit déjà, le prodige déployait de grandes qualités proprioceptives, indépendantes de sa vision. Étudiant en master à l’époque, son préparateur physique Jérémy Surault se souvient de ses exercices de perception visuelle.


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