Jean-Philippe Mateta, unexpected hero, sends the French football team to the Olympic final

Des héros olympiques attendus et imprévisibles

Aux Jeux olympiques (JO), certains héros sont attendus, presque programmés. C’est le cas du perchiste suédois Armand Duplantis, le genre à battre des records du monde à 6 m au-dessus du sol comme d’autres vont acheter leur baguette, le matin. Jean-Philippe Mateta, lui, appartient à une autre catégorie, plus imprévisible, voire improbable. Si le sélectionneur français, Thierry Henry, n’avait pas enchaîné « les rejets » avec les clubs pour constituer son groupe, l’attaquant de Crystal Palace aurait regardé ces JO depuis son canapé, à Londres.

L’exploit de Mateta et la route vers la finale olympique

Mais lundi 5 août, qui pense et regrette encore l’absence de Kylian Mbappé ? Double buteur contre l’Egypte (3-1) au stade de Lyon, Mateta envoie les Bleus en finale olympique, la première depuis 1984. Autre « olympien » contrarié par son club de l’Atletico Madrid, Antoine Griezmman peut déjà préparer son alerte médaille, comme il en a pris l’habitude depuis le début des JO.

Préparations pour l’affrontement contre l’Espagne

Reste à connaître le métal : or ou argent. L’épilogue se joue, vendredi, contre l’Espagne, au Parc des Princes. « Cela fait un an et demi qu’on parle de ces Jeux et on va enfin monter à Paris », lâche Mateta, natif de Sevran (Seine-Saint-Denis).

Rêve, déception et confiance maintenue

Après Marseille, Nice, Bordeaux et Lyon, les Bleus montent enfin à la capitale pour être au cœur de la fête olympique. De quoi émouvoir même un champion du monde comme Thierry Henry, peu connu pour son sentimentalisme. Mais voilà, le sélectionneur les aime, ces « fous », surnom trouvé par ses soins pour décrire ces joueurs promis à un tournoi dans l’anonymat loin du cœur des JO et qui n’arrête pas de l’étonner. « Franchement, je vis un rêve, je n’ai pas envie de me réveiller », dit-il.

L’importance du soutien et de la confiance

Contre l’Egypte, le rêve a pourtant failli tourner au cauchemar. La faute à ce but de Mahmoud Saber après l’heure de jeu, au plus fort de la domination française pourtant. Henry hésite à changer ses attaquants, mais maintient sa confiance au duo Lacazette-Mateta. Il aurait déjà pu lâcher le second bien avant dans ce tournoi.

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