Records du monde battus sur la piste magique de Saint-Quentin-en-Yvelines
Quatre minutes et 50 secondes : c’est le temps qu’aura tenu le record du monde du 200 m lancé en cyclisme sur piste, battu, mercredi 7 août, par l’Australien Matthew Richardson… et tout de suite effacé par le Néerlandais Harrie Lavreysen, le meilleur sprinteur du monde. La marque établie en altitude tenait pourtant depuis 2019.
Performance influencée par la chaleur et l’humidité de l’air
Au-delà du niveau de préparation optimal des athlètes à l’occasion des Jeux, il y a une autre explication à ces performances hors norme, que chacun ressent en posant un pied dans le vélodrome : la chaleur et l’humidité de l’air. Difficile à vivre pour les spectateurs qui ne quittent plus leur éventail, elle est une bénédiction pour les cyclistes.
Effet de la pression atmosphérique et de la température sur les performances
Dans un vélodrome, la résistance à la progression du cycliste dépend de la qualité de la piste et, surtout, de la composition de l’air : plus la pression atmosphérique est basse et la température élevée, moins l’air est dense et offre de la résistance.
Influence des conditions atmosphériques sur les compétitions de cyclisme
Après les orages de ces derniers jours en Ile-de-France, associés à des températures élevées, la densité de l’air se rapproche de celle d’un site en altitude. Cette semaine, elle est de 1,13 gramme par mètre cube, confiait l’équipe de France de cyclisme sur piste, qui dispose d’une station météo portable.
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