Lauriane Nolot’s Setback
A une vingtaine de mètres de la Britannique Eleanor Aldridge que ses coéquipiers, ravis, viennent de jeter à l’eau pour célébrer sa victoire, Lauriane Nolot regarde ses pieds, sa combinaison trempée rabattue sur les hanches, K.-O. debout, jeudi 8 août.
The Disappointing Outcome
Sur la plage où elle vient d’atterrir de la finale du kitefoil en deuxième position, les quelques centaines de personnes – dont sa famille, ses amis et une partie des membres de l’équipe de France de voile –, agitant des drapeaux tricolores et venues l’acclamer, ne parviennent pas à la dérider. Et il faut l’encourager pour qu’elle se décide à communier avec eux en leur tapant dans les mains.
Expectations Dashed
Cette date du jeudi 8 août était surlignée depuis des mois dans l’agenda de la Varoise de 25 ans, double championne du monde (2023 et 2024). Ce devait être son moment, celui où, dans la rade sud de Marseille, la jeune et exubérante rideuse passerait à la postérité en devenant, à jamais, la première championne olympique d’une spectaculaire discipline tout juste entrée au programme des Jeux olympiques (JO).
Surprise Victory
En tête à l’issue des qualifications, la veille au soir, face aux médias, Lauriane Nolot – qui domine le circuit depuis deux ans – rêvait tout haut de transformer cette « medal race » (phases finales décisives) en une formalité. « Demain il va falloir faire comme je fais d’habitude : courir une manche, la gagner et “merci, au revoir” », avait-elle lancé, dans un des éclats de rire tonitruants qui la caractérisent. En vertu du format de course utilisé, elle avait simplement besoin d’emporter une manche de la finale pour conquérir la médaille d’or.
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