Interdiction du Burkini par les Maires de Lecci et Zonza
Deux maires, ceux de Lecci et de Zonza, deux communes littorales de Corse-du-Sud, ont pris des arrêtés municipaux, respectivement mercredi 7 et jeudi 8 août, interdisant le port du burkini. Ce maillot couvrant le corps, les bras et les jambes, y compris les cheveux, porté par certaines femmes musulmanes, adeptes d’une pratique rigoriste de l’islam, reste légal et autorisé en France.
Réactions et Position de la Préfecture de Corse
Les arrêtés d’interdiction ont pris de court la préfecture de région de Corse, qui a demandé leur annulation. Aucun événement récent ne les justifie, selon la préfecture, et ces arrêtés vont à l’encontre de la jurisprudence du Conseil d’Etat de 2016. La mairie de Zonza a retiré son arrêté, tandis que celle de Lecci n’a pas pu être jointe.
Situation des Communes de Lecci et Zonza
Lecci et Zonza sont deux petites communes touristiques limitrophes à l’entrée du golfe de Porto-Vecchio. Elles comptent respectivement 2 000 et 2 800 habitants en hiver, beaucoup plus en été. Leurs plages, Saint-Cyprien et la Pinède, attirent un public nombreux d’estivants.
Chronologie des Événements
La décision du maire de Lecci, Don Georges Gianni, est survenue après la présence de femmes portant le burkini sur la plage de Saint-Cyprien. Malgré une tentative pacifique pour les faire quitter leur burkini, le maire a décidé d’émettre l’arrêté d’interdiction pour éviter de futurs incidents. À Zonza, des femmes en burkini ont également été signalées sur la plage de la Pinède.
Clarification et Comparaison avec un Ancien Arrêté
La préfecture met en garde contre la propagation de fausses informations sur les réseaux sociaux concernant des images de femmes en niqab se baignant dans la mer en Corse. L’arrêté d’interdiction publié par le maire de Lecci est similaire à celui pris par le maire de Sisco en 2016 après une rixe sur une plage.
_[Image: Burkini on the beach]_
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