The Nobel Prize Winner Muhammad Yunus arrives in Bangladesh to establish a government

Arrivée de Muhammad Yunus au Bangladesh pour diriger un gouvernement intérimaire

Muhammad Yunus, Prix Nobel de la paix, est arrivé au Bangladesh le jeudi 8 août pour prendre la tête d’un gouvernement intérimaire en vue d’organiser des élections rapides. Le gouvernement est mis en place dans un contexte de violences ayant entraîné la fuite de l’ancienne première ministre Sheikh Hasina, après la mort de plus de 400 personnes.

Appel à la démocratie et à la non-violence

Muhammad Yunus a lancé un appel au calme et à la non-violence pour permettre la tenue d’élections libres et équitables. Il a exhorté les citoyens à se tourner vers la construction du pays plutôt que les règlements de comptes. De son côté, Tarique Rahman du Parti nationaliste du Bangladesh a également appelé à des élections rapides.

Réconciliation et enquêtes sur les violences

Le gouvernement intérimaire dirigé par Yunus s’engage à favoriser la réconciliation nationale et à mener des enquêtes impartiales sur les violences survenues pendant les manifestations. La libération des prisonniers politiques et la promesse d’une enquête sur les événements meurtriers sont des signes d’apaisement.

Manifestations et violences au Bangladesh

Les manifestations au Bangladesh ont été marquées par des affrontements violents, entraînant un bilan de plus de 400 morts. Les protestataires ont exprimé leur mécontentement en envahissant des lieux symboliques et en attaquant des biens associés à l’ancien gouvernement.

Situation humanitaire et réfugiés

Les violences ont contraint des ressortissants bangladais, en grande partie hindous, à se réfugier à la frontière avec l’Inde. Des mesures ont été prises pour garantir leur sécurité et les protéger contre toute forme d’agression pendant cette période de troubles.

Contexte politique et revendications des manifestants

Les manifestations ont éclaté en raison de revendications politiques, notamment liées à la gestion du gouvernement et aux questions de droits humains. La contestation a conduit à des changements politiques majeurs, y compris la dissolution du Parlement et la mise en place d’un gouvernement intérimaire.