Effondrement de la Décharge de Kiteezi à Kampala
Le bilan de l’effondrement d’une vaste décharge samedi dans la capitale ougandaise, Kampala, s’est alourdi dimanche 11 août à 19 morts, dont cinq enfants, sur fond d’accusations d’incurie de la part des autorités. Samedi, le maire de Kampala, Erias Lukwago, avait déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) que la décharge de Kiteezi, un site de 14 hectares situé dans un quartier du nord de la capitale, était pleine à craquer. Selon les médias locaux, des maisons, des personnes et des animaux d’élevage ont été engloutis sous des montagnes de déchets à la suite de cet éboulement, provoqué samedi aux premières heures de la journée par de fortes pluies.
Interventions et Recherches de Survivants
Le président ougandais, Yoweri Museveni, a déclaré avoir ordonné aux forces spéciales de l’armée de participer aux recherches de survivants et a demandé qui avait autorisé des gens à vivre près « d’un tas potentiellement toxique et dangereux ». Le commissaire du quartier, Yasin Ndide, a précisé à l’AFP après avoir visité les lieux du drame que le bilan s’établissait désormais à 19 morts, dont cinq enfants. « La mission de sauvetage se poursuit, mais avec peu d’espoir de trouver d’autres survivants », a-t-il dit, ajoutant que les autorités mettaient en place des abris temporaires pour les personnes affectées par le désastre.
Actions à la Suite du Désastre
Le maire de Kampala s’est inquiété dimanche auprès de l’AFP : « Beaucoup d’autres personnes pourraient être coincées sous le tas » d’ordures. Il a fustigé un « désastre national », accusant des fonctionnaires corrompus d’avoir détourné l’argent qui aurait dû être utilisé pour gérer la décharge. Dans un communiqué publié sur X, le président Museveni a annoncé avoir ordonné de verser aux familles des victimes cinq millions de shillings ougandais (1 230 euros) pour chaque tué et un million de shillings (246 euros) pour chaque blessé.
Situation antérieure et Développements Futurs
En janvier, M. Lukwago avait déjà prévenu que les personnes travaillant et vivant à proximité de la décharge de Kiteezi étaient exposées à de nombreux risques sanitaires en raison du débordement des déchets. Il avait déclaré que le site n’était pas du tout entretenu, qualifiant la situation de « crise nationale » qui nécessitait l’intervention du gouvernement central et du parlement. La décharge, créée en 1996, accueille la quasi-totalité des déchets collectés à Kampala. Selon M. Lukwago, elle recevait environ 1 500 tonnes de déchets par jour.
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