Incendie ravageur à Athènes
« Quarante heures après le déclenchement à Varnava d’un incendie extrêmement dangereux, nous pouvons dire qu’il n’y a plus de front actif, mais seulement des foyers dispersés. » En Grèce, le ministre de la crise climatique et de la protection civile Vassilis Kikilias a affirmé, mardi 13 août dans un communiqué que l’incendie ayant ravagé la banlieue d’Athènes ces trois derniers jours était sur le point d’être maîtrisé.
Bilan humain et matériel
Bien que les pompiers continuaient de batailler contre les flammes dans certains endroits et que le risque d’incendies reste très élevé pour mercredi, un premier bilan humain des autorités locales fait état d’une personne morte et de 71 autres blessées (dont cinq soldats du feu).
Dégâts importants
D’un point de vue matériel, une centaine de maisons ont subi d’importants dégâts selon la protection civile grecque. Les maires de Penteli, Varnavas et Halandri ont chacun fait état d’une dizaine de maisons détruites dans leurs zones.
Évacuations et soutien financier
Alimenté par des vents violents, le pire incendie de forêt de l’année en Grèce s’est propagé sur un territoire asséché, dévastant 10 000 hectares et détruisant de nombreux bâtiments et véhicules. Des dizaines d’ordres d’évacuation ont été envoyés aux résidents des zones touchées, et le ministère de l’intérieur grec a promis de distribuer 4,7 millions d’euros aux huit municipalités affectées par les flammes.
Réactions et critiques
Le gouvernement conservateur a été critiqué par la presse pour sa gestion de l’incendie. Tandis que le journal libéral Kathimerini évoquait « une destruction immense et des questions qui attendent toujours réponses », le quotidien de gauche Efsyn a lancé « Evacuez Maximou ! » en référence au bâtiment abritant le bureau du premier ministre. Tedros Adhanom Ghebreyesus de l’OMS a rappelé l’urgence d’agir face à la crise climatique.
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