Contexte de la fermeture de la mosquée des Bleuets
Selon la préfecture, des « propos légitimant la violence » y sont tenus depuis plusieurs années. Le préfet de police des Bouches-du-Rhône a notifié, mardi 20 août, à la mosquée des Bleuets, située dans les quartiers nord de Marseille (13e arrondissement), son intention de la fermer.
Raisons invoquées pour la fermeture
Les autorités mentionnent que des propos incitant à la violence et à la discrimination ont été tenus dans cette mosquée, notamment par l’imam principal Bendjilali. Ces déclarations ont conduit à considérer que le maintien en activité de la mosquée présente des risques.
Accusations contre l’imam Ismaïl
L’imam français Ismaïl, également connu sous le nom de Smaïn Bendjilali, est accusé de tenir un discours incitant à la haine et à la discrimination, notamment en légitimant le viol conjugal et la polygamie. Les autorités relèvent également qu’il ne modère pas les propos haineux tenus sur les réseaux sociaux en réponse à ses publications.
Contestation et accusations
L’imam Ismaïl conteste les accusations portées contre lui, dénonçant une tentative d’intimidation et des mensonges à son encontre. Il affirme faire référence au Coran dans ses enseignements mais défend son droit à la liberté d’expression.
Comparaison avec la mosquée de Pessac
La situation rappelle celle de la mosquée de Pessac, dont la fermeture avait été invalidée par le Conseil d’Etat en raison d’une atteinte à la liberté de culte. Cependant, dans le cas des Bleuets à Marseille, les autorités estiment que les exemples donnés justifient la fermeture de la mosquée.
Conclusion
La décision de fermeture de la mosquée des Bleuets s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les discours incitant à la violence et à la discrimination, et souligne les efforts des autorités pour préserver la paix sociale.
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