The German legal system upholds the suspended two-year prison sentence of a former secretary of a Nazi camp.

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Rejet de l’appel et confirmation de la condamnation

Un tribunal allemand a rejeté l’appel d’une femme de 99 ans qui avait été reconnue coupable de complicité de meurtres dans plus de 10 000 cas au camp de concentration de Stutthof, durant la Seconde Guerre mondiale. La cour de justice de Leipzig a confirmé la condamnation d’Irmgard Furchner à deux ans de prison avec sursis en décembre 2022.

Les agissements d’Irmgard Furchner à Stutthof

Irmgard Furchner était employée en tant que dactylographe et secrétaire du commandant du camp de Stutthof, Paul Werner Hoppe, entre 1943 et 1945. Proche des prisonniers, le tribunal a jugé “inimaginable que l’accusée n’ait rien remarqué” compte tenu de l’odeur omniprésente des cadavres. Ses avocats avaient réclamé son acquittement, arguant du manque de preuves concernant sa connaissance des meurtres pratiqués.

Témoignage des survivants et sévérité de la justice allemande

Durant le procès, plusieurs survivants ont témoigné des conditions désastreuses à Stutthof. La procureure a souligné que les crimes commis n’auraient pas été possibles sans le système bureaucratique dont Furchner faisait partie. L’Allemagne poursuit toujours d’anciens criminels nazis en vie, illustrant sa détermination tardive mais accrue. Très peu de femmes impliquées dans les crimes nazis ont été poursuivies.

Évolution de la jurisprudence

La jurisprudence établie par la condamnation en 2011 de John Demjanjuk a permis de poursuivre pour complicité tout auxiliaire d’un camp de concentration. Récemment, un ancien gardien du camp de Sachsenhausen a été condamné à cinq ans de prison à l’âge de 101 ans.
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