Elisabeth Borne se porte candidate à la direction de Renaissance
Alors que son nom avait circulé pour prendre la tête du groupe Ensemble pour la République (ex-Renaissance) à l’Assemblée, elle avait finalement laissé le champ libre à son successeur à Matignon, Gabriel Attal.
Objectif de rassemblement et préservation de l’unité
L’ancienne première ministre Elisabeth Borne a officiellement exprimé sa candidature pour prendre la tête du parti présidentiel Renaissance à la suite de Stéphane Séjourné, actuel secrétaire général de la formation. Elle souhaite mettre son expérience au service de ce travail avec humilité et collégialité, affirmant son ambition de « rassembler de façon très large » et soulignant l’importance de « préserver l’unité de ce parti ».
Position par rapport à la cohabitation de postes
Renaissance, qui doit tenir un Congrès avant la fin novembre, est envisagée par Elisabeth Borne comme une structure qui ne doit pas être une chapelle ou une écurie présidentielle. Elle rappelle que traditionnellement, il n’est pas d’usage d’être président de groupe en même temps que l’on dirige le parti. En parallèle, le premier ministre démissionnaire et député des Hauts-de-Seine Gabriel Attal est élu à la présidence du groupe à l’Assemblée, ce qui pourrait également susciter des ambitions pour diriger le parti.
Perspectives et contexte politique
Plus d’un mois après les élections législatives anticipées, Elisabeth Borne se présente comme une candidate qui a pour objectif de maintenir l’unité et l’envergure de Renaissance. Elle se place en opposition aux tendances à cloisonner politiquement le parti, déclarant que sa candidature repose sur le besoin de cohésion et d’élargissement.
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