Augmentation du nombre de médecins en France
Selon les chiffres de l’édition 2024 de l’Atlas de la démographie médicale, publié par l’ordre des médecins, le nombre de médecins en activité régulière en France a augmenté de 0,8%, atteignant 199 089 praticiens au 1er janvier 2024. Cette augmentation marque un renversement par rapport à la tendance à la baisse observée depuis 2010, avec quelques timides rebonds en 2018 et 2020.
Jeunesse croissante et densité médicale
L’âge moyen des médecins continue de baisser, et la densité médicale – mesurée par le nombre de médecins pour 100 000 habitants – augmente légèrement. Cependant, le vieillissement de la population et son besoin croissant de soins incitent à la prudence quant à cette augmentation de densité brute.
Effets du numerus clausus et disparités territoriales
La politique du numerus clausus a impacté la démographie médicale pendant des années. Bien que le nombre d’étudiants en médecine formés ait augmenté récemment, des disparités territoriales persistantes se font sentir. Les départements en périphérie rurale ont du mal à rajeunir leur population médicale par rapport aux zones urbaines plus favorisées.
Inégalités territoriales et densités médicales
Les départements périphériques et ruraux présentent souvent des densités médicales plus faibles par rapport aux grandes villes ou régions côtières. Les départements autour du bassin parisien sont parmi les moins bien dotés, tandis que les grandes villes affichent des densités médicales plus élevées.
Situation critique pour certaines populations
En analysant la densité médicale par personne de plus de 65 ans, certaines zones comme l’Indre, la Creuse et la Nièvre apparaissent comme étant particulièrement mal loties. Ces déséquilibres territoriaux soulignent l’importance de développer des politiques de santé adaptées à chaque contexte local.
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