Escalade des tensions en Iran et en Israël
Sur la défensive, ébranlée dans son système d’alliances, sa crédibilité de puissance régionale diminuée par les offensives israéliennes, la République islamique d’Iran se devait de réagir. Du moins est-ce ainsi que « raisonne » le groupe dirigeant à Téhéran, ce mélange de religieux et de militaires (clergé chiite et gardiens de la révolution) unis dans une rhétorique de combat contre l’Etat hébreu et les Etats-Unis.
La confrontation directe entre l’Iran et Israël
La guerre irano-israélienne vient de franchir un nouveau pas. Les spécialistes diront si la bordée de quelque 200 missiles tirés, mardi soir 1er octobre, sur la région de Tel-Aviv a été « téléphonée » ou non. L’agence de presse Reuters laisse entendre que les Iraniens ont prévenu Moscou et Washington de cette attaque, comme ils l’avaient fait le 13 avril lors d’une réplique du même type à une agression israélienne contre le consulat iranien en Syrie.
Conséquences historiques sur la République islamique
Une des clés de l’affrontement en cours est à chercher dans l’histoire de la République islamique. Les coups que les Iraniens encaissent depuis douze mois menacent leur système de défense. Avec le Hezbollah (Parti de Dieu) diminué, ils voient s’effondrer un des piliers de leur environnement de sécurité. Ils se retrouvent pris au piège du réseau d’alliances régionales qu’ils ont développé pour assurer la protection du régime, promouvoir ses intérêts et asseoir sa prépondérance sur le Moyen-Orient. Les stratèges iraniens se prennent dans la toile qu’ils ont tissée.
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