Révélation d’un système de corruption électorale en Moldavie
Selon la police moldave, un système de corruption électorale d’une ampleur jamais vue auparavant a été orchestré depuis la Russie pour influencer les élections présidentielles en Moldavie. Plus de 15 millions de dollars ont été versés à des Moldaves pour voter contre la présidente pro-occidentale Maia Sandu et l’adhésion à l’Union européenne.
Organisation criminelle et recrutement de votants
L’organisation criminelle dirigée par Ilan Shor a recruté des personnes prêtes à voter en échange d’argent pour un candidat désigné via le réseau social Telegram. Plus de cent mille personnes ont été impliquées dans ce système visant à perturber le processus électoral. L’organisation fonctionne selon une structure hiérarchique bien organisée, avec des membres situés en Russie.
L’implication de la Russie et les réactions internationales
La Moldavie, longtemps influencée par le Kremlin, a récemment pris un tournant vers l’Occident sous la présidence de Maia Sandu. Les allégations de corruption électorale ont suscité des craintes d’une ingérence russe dans les affaires intérieures moldaves. Des avertissements de pays occidentaux ont souligné les risques d’un complot russe pour influencer les élections et provoquer des troubles en cas de défaite d’un candidat prorusse.
Conclusions de l’enquête et réactions des protagonistes
Des perquisitions ont permis de saisir des preuves, mais Ilan Shor a réagi en affirmant que tous les paiements effectués étaient légaux. Les tensions persistent entre les partisans de l’orientation pro-européenne et ceux favorables à un rapprochement avec la Russie, mettant en lumière les enjeux géopolitiques majeurs dans cette région.
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