Manifestation sur le campus de l’université du Missouri
Entre les deux drapeaux américains fixés sur la carrosserie, un keffieh a été noué autour du rétroviseur de l’imposant pick-up rouge. Samedi 12 octobre, le véhicule, qui affiche un slogan « Palestine will be free » en lettres blanches sur l’une de ses fenêtres, accompagne la cinquantaine de manifestants à travers le campus de l’université du Missouri, dans la ville de Columbia.
Scandales et slogans contre la guerre au Proche-Orient
De rares voitures klaxonnent en soutien et, sur les terrasses de bar de cette ville étudiante, quelques groupes se moquent du cortège déambulant sur les trottoirs. Jusqu’à la mairie où ils ont prévu une minute de silence, les étudiants, dont plusieurs brandissent un drapeau palestinien, s’époumonent en scandant les slogans contre la guerre au Proche-Orient.
Impact de l’appui américain à Israël
A moins d’un mois de l’élection présidentielle qui opposera Kamala Harris à Donald Trump, l’appui sans cesse renouvelé du Parti démocrate à Israël « décourage » une partie de ces jeunes, décrit Dina Albash, une étudiante en biologie de 20 ans arrivée dans le Midwest depuis Bagdad à la fin des années 2000.
Restrictions croissantes lors des manifestations
Depuis la rentrée scolaire 2024, en plus d’une « lassitude » décrite par plusieurs étudiants après de longs mois d’actions, les rassemblements en faveur d’un cessez-le-feu subissent de plein fouet la mise en place de nouvelles réglementations par de nombreuses universités à travers le pays. Incluant, la tolérance zéro pour les masques couvrant le visage ou les blocus dans les dix campus de l’université de Californie.
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