Discussion sur la justice réparatrice
Au terme d’un sommet tendu et houleux sur l’héritage de l’esclavage et de l’empire, les 56 Etats membres du Commonwealth ont reconnu la nécessité de discuter de la justice réparatrice pour le passé colonial britannique. Des négociations serrées ont permis d’aboutir à un compromis sur ce sujet sensible, avec l’engagement d’entamer des conversations utiles, sincères et respectueuses sur la question.
Demandes de réparations pour l’esclavage
De nombreuses nations d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique souhaitent que le Royaume-Uni et d’autres puissances européennes versent des compensations financières pour l’esclavage ou fassent au moins amende honorable politiquement. Ces demandes visent à reconnaître l’impact durable de siècles d’exploitation, tout en traitant avec honnêteté et intégrité l’héritage de l’esclavage.
Position du Royaume-Uni et du Commonwealth
Londres a tenté d’éviter d’approuver explicitement les négociations lors du sommet, tout en promouvant la collaboration et l’efficacité entre les nations du Commonwealth. Le refus de reconnaître publiquement les demandes de réparations par le premier ministre britannique a suscité des réactions divergentes au sein du Commonwealth, soulignant la complexité de ces discussions.
Avancées sur la question de la justice réparatrice et du changement climatique
La mention de la justice réparatrice lors du sommet est considérée comme une avancée significative pour le Commonwealth. En parallèle, les dirigeants ont convenu sur la question du changement climatique, adoptant une déclaration sur les océans pour protéger les écosystèmes marins dégradés et restaurer au moins 30% des écosystèmes d’ici 2030.
Nomination de la secrétaire générale du Commonwealth
La ministre des affaires étrangères ghanéenne, Shirley Ayorkor Botchwey, a été nommée secrétaire générale du Commonwealth. Elle a exprimé son soutien aux réparations historiques et à la promotion du libre-échange au sein des Etats membres, renforçant ainsi son engagement en faveur d’une justice et d’une coopération durables au sein de l’organisation.
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