Assaut des casernes et prise d’otage par les partisans d’Evo Morales
Les partisans de l’ancien président bolivien Evo Morales retiennent au moins deux cents militaires en otage, après l’assaut de trois casernes dans le cadre des manifestations antigouvernementales qui ont débuté dans le pays il y a une vingtaine de jours, selon les autorités. Vendredi 1ᵉʳ novembre, « trois unités militaires ont été attaquées par des groupes irréguliers dans la zone de Chapare, dans le département de Cochabamba, qui ont pris en otage plus de deux cents militaires », a déclaré le ministère des affaires étrangères dans un communiqué destiné à la communauté internationale.
Demands for Dialogue and Political Discord
Dans la même région, le gouvernement bolivien a envoyé l’armée pour aider la police à dégager les routes bloquées par les partisans de M. Morales, qui dénoncent une « persécution politique » de leur leader, dont l’ambition est de revenir au pouvoir. Dans un premier temps, les autorités avaient fait état de l’occupation de la caserne d’un régiment par des manifestants vendredi à Cochabamba. Une source de la défense avait alors fait état auprès de l’Agence France-Presse d’une « vingtaine » de militaires retenus. Evo Morales a entamé une grève de la faim pour exiger un dialogue avec le gouvernement du président Luis Arce.
Protests and Political Turmoil
Les partisans de l’ex-président bloquent depuis le début du mouvement une vingtaine de routes dans le centre de la Bolivie, soutenant leur leader empêché de se présenter à la présidentielle de 2025 par une décision de justice le disqualifiant. Les manifestants exigent la démission du président Luis Arce, qu’ils accusent d’être responsable des pénuries de carburant que subit la Bolivie. Les deux hommes se disputent le contrôle de la gauche et l’investiture pour la prochaine élection présidentielle.
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